Pour améliorer la nutrition et renforcer de manière durable la sécurité alimentaire des populations, le gouvernement du Cameroun, à travers son bras séculier l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD), ne ménage aucun effort. C’est dans ce sillage qu’un séminaire de lancement du programme Technologies pour la Transformation de l'Agriculture en Afrique (TAAT) a été organisé à la salle des Actes de l’institut de Nkolbisson, le 24 mai 2024 à Yaoundé (région du Centre).
Les objectifs de cette composante du TAAT axée sur la chaîne de valeur du haricot biofortifié en fer, selon le Directeur général adjoint/Directeur de la Recherche Scientifique (DGA/DRS) présidant l’ouverture des travaux dudit atelier, Dr Francis NGOME AJEBESONE, sont : «contribuer à l'augmentation de la surface de production et de la productivité du haricot biofortifié en fer ; améliorer les opportunités commerciales et les investissements dans la filière, générer des revenus (y compris pour les jeunes et les femmes) ; et améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire des ménages ciblés». Des objectifs qui, d’après les promoteurs du précieux projet, seront atteints à travers des partenariats multipartites afin d'obtenir une demande de semences efficace et plus prévisible, en tirant tout aussi parti de la force d'attraction du marché pour relever les défis posés par le système semencier au Cameroun.
D’après le DGA/DRS, «parmi les variétés homologuées par l’IRAD, dix ont une forte teneur en fer et en zinc, ce qui fait d’elles des variétés plus nutritives que les autres et fortement recommandées dans l’alimentation pour éviter les carences en ces éléments». D’autant plus que cette légumineuse occupe une place de choix dans l’alimentation au quotidien des populations camerounaises et des pays de la sous-région Afrique centrale.
Et le Coordonnateur du programme TAAT composante haricot à haute teneur en fer (HIB), Justin MABEYA MACHINI, de renchérir : «L’accent est mis sur les haricots à haute teneur en fer afin d’assurer notre contribution à la réduction de la malnutrition en Afrique en termes d’accès à la malnutrition en Afrique».
En plus l’amélioration de la nutrition, comme l’a signifié la Cheffe de la Division de Production Végétale (DPV) à l’IRAD, Dr Hortense MAFOUASSON, cette initiative vise également «à accroître et le revenu des producteurs, dans la mesure où il y aura une hausse de vente de ces variétés dont la demande sera sûrement plus forte».
Cette rencontre avec les partenaires de la recherche agricole et les acteurs de la filière a ainsi permis de : sensibiliser et comprendre le programme TAAT en général ; être édifié sur la composante HIB du TAAT et celle du Cameroun en particulier ; explorer et rechercher des engagements de la part de partenaires potentiels et pertinents pour l’amélioration de la chaine de valeur haricot biofortifié en fer au Cameroun; et discuter de l'implication des parties prenantes ainsi que de leurs rôles et responsabilités.
La Celcom