Productivité agricole intelligente : l’IRAD forme des jeunes scientifiques à la programmation des cartes FPGA et Arduino

Les jeunes chercheurs forms aux outils innovants

À la faveur du Projet de développement des équipements agricoles intelligents (PDEAI) retenu dans le cadre du 3ème appel à propositions de micro-projets pour le compte de la phase II de la subvention du Projet de promotion de la recherche innovation et de la culture numérique en Afrique centrale (PRICNAC), de l’Agence universitaire francophone (AUF) et ses partenaires bénéficiant du soutien du programme Recherche et Innovation de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et Pacifiques (OAPCP-RI), avec la contribution financière de l’Union européenne (UE), des jeunes scientifiques camerounais sont formés par l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) que dirige Dr Noé WOIN à la programmation des cartes Field-programmable gate array (FPGA) et Arduino, du 11 au 23 novembre 2024 à Yaoundé.

«Les activités du PDEAI visent à impulser dans une approche inclusive en zone de la Communauté économique et monétaire des États d’Afrique centrale (CEMAC) des innovations dans le domaine de l’intelligence artificielle (AI) afin d’impacter significativement le développement de l’agro-industrie et faciliter l’utilisation des technologies innovantes», a soutenu le Directeur général Adjoint (DGA) de l’IRAD, Dr Francis NGOMÈ AJEBESONÉ, le 11 novembre 2024 à Yaoundé, au cours de la cérémonie de lancement officiel de l’atelier de formation des jeunes scientifiques. En présence du coordonnateur du PRICNAC/AUF, de l’Inspectrice générale par intérim du MINRESI, du Chef CRRI-Centre et du coordonnateur du PDEAI à l’IRAD, Dr Alban NGATCHOU.

Lors de la formation organise dans le cadre du projet PDEAI

D’après le DGA de l’IRAD, cette formation déclinée en deux groupes de plusieurs sessions vise «à muter des idées d’entrepreneurs qui somnolent en ces jeunes, dans le domaine de l’IA, en actif commercial».

À cet effet, selon le Dr Alban NGATCHOU, pendant les 13 jours, les participants vont bénéficier de plusieurs modules de formations tels que : les différentes technologies Programmable Logic Devices (PLC), l’architecture de la carte Arduino, l’architecture de la carte FPGA, l’allumage d’une LED et d’une ampoule incandescente à travers la carte Arduino, la programmation des feux de signalisation, la programmation d’un afficheur à diode électroluminescence (LCD), la programmation d’une jauge à contrainte, le contrôle à distance d’un dispositif électronique (à travers un Smartphone), le contrôle de la vitesse de rotation d’un moteur, la programmation d’un système de traitement du signal, etc.

Dans un contexte marqué par la révolution de la société par les IA, le but final de cette initiative, selon les promoteurs, est de permettre, à terme, à ces jeunes scientifiques de mettre sur pied des innovations pertinentes (fabrication des machines et dispositifs utilisant des cartes FPGA et Arduino, notamment des moulins à écraser, à décortiquer, à vanner, etc.) dans le domaine des technologies émergentes. Des outils et dispositifs de travails qui vont participer de l’émergence du Cameroun.

La Cellule de communication

Agriculture durable : l’IRAD outille des producteurs de Ntui aux pratiques agroécologiques

 LIRAD outille des producteurs de Ntui aux pratiques agrocologiques

Sur financement de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) que dirige Dr Noé WOIN a lancé, de manière solennelle, le début des activités du projet Laboratoire Vivant d’Agriculture Durable (LVAD) à Ntui (région du Centre), le 04 novembre 2024.

«Familiariser les parties prenantes au concept et approches du projet LVAD, agroécologie, Laboratoire vivant et processus de Co-création; présenter le laboratoire vivant déjà existant dans le cadre du projet Central and Eastern Africa through transdisciplinary Agroecology Living Labs (CANALLS) et recueillir les attentes des acteurs ; restitution de l'enquête diagnostic ; compléter la cartographie participative des acteurs; créer une analyse structurelle des causes et des effets des principaux défis auxquels sont confrontées les parties prenantes sur la chaîne de production et de valeur du vivrier ; identifier et adapter les pratiques agroécologiques et leurs combinaisons pour surmonter les défis les plus pertinents identifiés par les parties prenantes ; prototypages de systèmes innovants pour la campagne 2024 ; créer une analyse structurelle des causes et des effets des principaux défis auxquels sont confrontées les parties prenantes sur la chaîne de production et de valeur du cacao ; et identifier et adapter les pratiques agroécologiques et leurs combinaisons pour surmonter les défis les plus critiques identifiés par les parties prenantes». Voilà, en droite ligne de la vision agricole des pouvoirs publics, les principaux objectifs du projet qui a fait l’objet d’un atelier de 03 jours (04 au 06 novembre) dans la ville de Ntui.

Photo de famille lIRAD outille des producteurs de Ntui aux pratiques agrocologiques

«Il est impératif pour nous de réinventer nos pratiques agricoles, cela se fera à travers une recherche agricole repensée, une recherche plus inclusive», a soutenu la Cheffe du Centre de Recherche Agricole (CRA) de Mbalmayo, Dr Eunice NDO, représentante personnelle du DG de l’IRAD, au cours de la cérémonie de lancement des activités dudit projet. En présence des autorités locales ; des partenaires du projet, notamment le Directeur régional du CIRAD pour l’Afrique centrale, Thierry LEROY et le représentant de l’université de Yaoundé 1, le Pr Zachée AMBANG.

D’après le porteur du projet, Dr Hermine Claudine MAHOT, chercheuse à l’IRAD, les résultats attendus sont, entre autres : la sensibilisation des autorités et acteurs de la chaine de valeurs du secteur vivrier de la localité ; la maîtrise du système de fonctionnement du secteur vivrier avec tous ses acteurs influents et influencés ; l’identification des défis par les différents acteurs et les plus pertinents seront retenus; et l’identification et sélection des solutions techniques intégrant les connaissances locales et scientifiques pour les expérimentations à venir.

Au demeurant, le projet LVAD vise à limiter la déforestation et surtout booster la production des cultures vivrières afin de consolider durablement l’autosuffisance et la sécurité alimentaires au Cameroun.

La cellule de communication

Filière riz : AfricaRice et l’IRAD forment des acteurs sur les pratiques et technologies durables au Cameroun

 Atelier riz

Pour outiller les acteurs camerounais de la chaîne de valeur du riz des pratiques et technologies modernes et durables leur permettant de mettre sur le marché des produits de qualité et en quantité suffisante pour les consommateurs, le Centre du Riz pour l’Afrique (AfricaRice) a, en collaboration technique avec l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD), organisé un atelier de formation du 09 au 12 septembre 2024 à Yaoundé (région du Centre).

Dans le cadre du programme Compact riz du projet Technologies pour la Transformation de l’Agriculture en Afrique (TAAT), financé par la Banque Africaine de Développement (BAD).

À l’ouverture et de la clôture des travaux, le Directeur Général Adjoint/Directeur de la Recherche Scientifique (DGA/DRS) de l’IRAD, Dr Francis NGOMÈ, a réitéré l’importance que les pouvoirs publics accordent à la recherche agricole en général et du riz en particulier. Non sans exhorter les participants à partager, une fois rentrer dans leurs localités respectives, les connaissances acquises de ce séminaire afin de booster la filière riz au Cameroun.

Selon le Dr Sali ATANGA NDINDENG, responsable de TAAT Rice Compact : «l'atelier de Yaoundé va permettre aux responsables des plateformes d’innovation d'étuvage du riz et des transformateurs de produits alimentaires au Cameroun d’acquérir des compétences et des technologies de pointe pour la production de produits de première qualité, riches en micronutriments et à faible indice glycémique».

Atelier riz 2

Visiblement, après les quatre jours d’enseignements théoriques et pratiques des experts émérites de l’IRAD et AfricaRice, la trentaine de participants venant des 10 régions du Cameroun est rentrée imprégnée des connaissances sur les process de lavage, de rinçage, de séchage, de trempage, d’étuvage, de décorticage et de conditionnement du riz. Pour écouler, dorénavant, sur le marché national du riz de qualité et en quantité suffisante pour les consommateurs. Ce d’autant plus qu’il s’agit d’une céréale très prisée par tous les Camerounais.

Il est à relever qu’en plus des pratiques et technologies durables inculquées aux acteurs de la filière, le programme TAAT intensifie la diffusion des variétés de riz intelligentes pour faire face aux conséquences néfastes des réchauffements climatiques actuels.

La Celcom

Sécurité alimentaire : l’IRAD distribue plus de 03 tonnes de semences de base de sorgho aux producteurs du Nord

Des semences amliores de sorgho Mouskwari remises aux producteurs dans le Nord

Photo ; Des semences améliorées de sorgho de contre-saison remis aux producteurs

Les producteurs de sorgho de contre-saison communément appelé Mouskwari des arrondissements de Bibemi, Pitoa, Figuil et Guider, dans la région du Nord, peuvent renforcer la production de la campagne agricole 2024. En effet, l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) que dirige Dr Noé WOIN a mis à leur disposition plus de 03 tonnes (3 000 kg) de semences de base améliorées de sorgho de contre-saison, capables d’ensemencer 654 hectares environ et de produire plus de 1 300 tonnes.

C’est plus de 200 producteurs réunis au sein des GIC et coopératives ont reçu gratuitement cette manne agricole des pouvoirs publics. Pour ces agriculteurs, les semences améliorées vont permettre certainement d’accroître les rendements en sorgho et améliorer leurs conditions de vie. « Sans semences de base on n’est rien. Avant, on pouvait récolter 6 à 7 tonnes par hectare. Maintenant, c’est impossible d’avoir même 02 tonnes », déplore M. AMINOU. Et M. DJOUNTCHOUKBE de s’en réjouir : « Nous sommes ravis pour ce don de l’IRAD. Je suis sûr que cela va améliorer notre production et partant nos conditions de vie ».

Les producteurs de Bibmi et de Pitoa avec leurs sacs de semences amliores de Mouskwari Photo : les producteurs de Bibémi et de Pitoa avec leurs sacs de semences améliorées de Mouskwari.

Selon les responsables de l’IRAD, ce geste du gouvernement, à travers l’Institut de Nkolbisson, a pour objectif de garantir la sécurité alimentaire des populations vulnérables de cette partie du pays frappée de plein fouet par les aléas climatiques. « On a rencontré des poches de sécheresse ; il y a eu des inondations. Face à cette situation alarmante, le Dg de l’IRAD a décidé d’organiser une campagne de distribution des semences, pour combler les prévisions de la saisonn », explique ALIOUM Paul SOUNOU, chercheur à la Station IRAD de Garoua. Il a été a demandé aux agriculteurs de mettre ces semences en valeur afin d’obtenir de bons rendements et lutter contre la famine et la pauvreté. 

La distribution de ces semences de base de sorgho, c'est-à-dire de très haute qualité génétique, va permettre aux agriculteurs d'augmenter leurs rendements et d'obtenir des récoltes plus abondantes.

A Guider comme Figuil les producteurs de Mouskwari ont reu des semences amliores

Photo : A Guider comme à Figuil, les producteurs de Mouskwari ont reçu des semences améliorées de ce sorgho de contre-saison.

Le sorgho étant une céréale essentielle pour l’alimentation au quotidien des populations de ces régions du pays, cette initiative de l’Etat contribue à renforcer la sécurité alimentaire en augmentant la production locale. D’après les chercheurs de l’IRAD, les semences de base sont développées pour résister aux maladies et conditions climatiques difficiles, avec un fort potentiel de rendement par ha. Manifestement, cette distribution de semences de Mouskwari va donc aider ces agriculteurs à faire face aux effets néfastes actuels du changement climatique.

La Cellule de communication

 

PDCVEP/MINEPIA/IRAD/BAD : des éleveurs et chercheurs formés à la production durable du fourrage et de semences fourragères

PDCVEP les leveurs forms la production du fourrage

‘’Les ateliers qui nous réunissent ce jour ont pour objectif : le renforcement des capacités des acteurs à la production et à la conservation du fourrage et des semences fourragères’’, a, le 30 août 2024 à Ngaoundéré (région de l’Adamaoua), au cours de la cérémonie solennelle de lancement des travaux, précisé le Directeur Général de l’IRAD, Dr Noé WOIN. En présence du Chef du Centre Régional de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (CRRI) de l’Adamaoua, M. OBADIA TCHINGSABE, du Chef du Centre de Recherche Agricole (CRA) de Wakwa, Dr Venasius WIRNKAR LENDZEMO et du Chef d’Antenne du PDCVEP Adamaoua, M. BAMANGA, du Point focal PDCVEP à l’IRAD, Dr ETCHU Kingsley AGBOR...

En effet, du 29 au 31 août, 35 éleveurs venant des 10 régions du pays ont bénéficié d’une formation axée sur : «le renforcement des capacités à la production du fourrage, le renforcement de capacités à la production des semences fourragères de qualité et la mise en réseau de ces acteurs afin de faciliter la circulation des informations sur les différents marchés de semences fourragères.

PDCVEP les leveurs forms la production du fourrage 2

Pour ce faire, ces acteurs ont été édifiés sur des notions telles que : «les avantages et contraintes d’un parcours, la typologie d’un parcours, l’implantation d’un champ fourrager, l’entretien et la gestion d’un champ fourrager, les techniques de conservation du fourrage et les techniques de conservation des semences fourragères…». Pour un secteur d’élevage innovant et durable.

Pendant que 22 chercheurs provenant des structures opérationnelles de l’IRAD à travers le Cameroun ont été outillés en techniques innovantes de création et de gestion des parcours du bétail, connaissances et pratiques de production et de conservation de semences fourragères.

Photo de famille formation PDCVEP des leveurs la production du fourrage

Ce fut l’occasion pour le DG de l’IRAD de rappeler, afin que nul n’en ignore, que le PDCVEP, qui émane de la volonté de l’État du Cameroun, a pour objectif global de contribuer de manière inclusive à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et à la réduction de la pauvreté au Cameroun.

La Celcom