Le DG de l’IRAD préside la cérémonie de présentation du plan d’action de lutte contre les maladies virales du manioc du programme WAVE, le 18 mai 2021 à Yaoundé.
En présence des experts de la filière manioc, des représentants des partenaires au développement et des ministères sectoriels, le Directeur Général de l’IRAD, Dr Noé WOIN, a procédé au lancement solennel des travaux de présentation du plan d’action de lutte contre les maladies virales du manioc du programme Centre et Ouest africain d’épidémiologie virale pour la sécurité alimentaire (WAVE), le mardi 18 mai 2021, à la Salle des Actes de l’Institut à Yaoundé.
Ouverture des travaux par le DG
«La maladie de la mosaïque africaine du manioc causée par les Germinvirus, constitue la 1ère contrainte de production du manioc. Elle peut entraîner 40 à 70% de perte de rendement pouvant se traduire par une perte économique annuelle de 2 à 3 milliards de dollars (soit environ 1000 à 1500 milliards de FCFA) pour l’Afrique subsaharienne. De plus, la maladie de la striure brune du manioc qui sévit en Afrique de l’Est progresse vers l’Afrique centrale et occidentale s’ajoute au péril sur les productions avec des pertes pouvant atteindre 90 voire 100%», a, d’emblée, fait savoir le DG de l’IRAD au cour de son discours d’ouverture du séminaire axé sur la stratégie de lutte contre les maladies virales du manioc.
Et conscient de la gravité de cette situation, d’après Dr Noé WOIN, «l’IRAD s’est engagé dans plusieurs projets et programmes d’amélioration de la productivité de manioc et lutte contre les maladies virales». Parmi lesquels le programme WAVE, basé à Abidjan (Côte d’Ivoire).
À travers ce programme soutenu par la Fondation Bill & Melinda GATES (États-Unis), le laboratoire de biotechnologie de l’IRAD s’est incliné sur la caractérisation des plantes, des virus et autres agents pathogènes de plantes.
Pour une raison connue de tous, le programme WAVE est axé sur la lutte contre la mosaïque du manioc et la prévention contre la striure brune du manioc. En vue de préserver le Cameroun de la dernière maladie aux conséquences très dévastatrices, les chercheurs de l’IRAD ont mis sur pied un plan de protection et riposte.
D’après les organisateurs, ce conclave a permis aux participants d’améliorer leurs connaissances sur les maladies virales du manioc, d’être entretenus sur le plan d’action pour une gestion, atténuation et lutte efficace contre les menaces de maladies virales du manioc, de définir le rôle et la responsabilité des acteurs dans la prévention de la striure brune du manioc et d’identifier les prochaines étapes de mise en pratique du précieux document.