Visite des semences de blé dans l'Adamaoua

ble1Une mission interministérielle (MINEPAT, MINADER et MINRESI) conduite par MENDO Paulin, Chef de Division des Analyses et des Politiques économiques au MINEPAT, a visité avec satisfaction quelques parcelles semencières de blé de l'IRAD à l'Adamaoua, ce 09 janvier 2023.

Très émerveillés, les missionnaires ont encouragé l'Institut que dirige le Dr. Noé WOIN d'aller de l'avant pour mettre à la disposition des meuniers du Cameroun des variétés de blé hautement panifiables et permettre par conséquent à l'Etat de pallier le problème de l'importation de la farine de cette céréale, très ruineuse de devises du pays.

 

 ble2 ble3 
 ble4 ble5

 

 

L’IRAD a des chercheurs de très haute qualité, avec des résultats probants’’

Le 13 juillet 2022, l’expert et Chef d’unité d’assistance technique du secrétariat général de l’OEACP (organe de l’UE), en mission de travail à Yaoundé, Alessandro BELLO, n’a pas caché son émerveillement quant à la qualité des chercheurs et dirigeants de l’Institut rencontrés ainsi que des résultats probants de la recherche qui vont au-delà du Cameroun qu’il a eu à toucher du doigt, le temps d’une visite des laboratoires (LASPEE, LTAA) de la structure que dirige le Dr. Noé WOIN sous l’impulsion du MINFI que dirige Louis Paul MOTAZE et du MINRESI managé par le Dr. Madeleine TCHUINTE. Lisez plutôt !


«Au terme de notre visite, nous constatons que l’IRAD (Institut de recherche agricole pour le développement) a beaucoup de potentialités et fait beaucoup de choses avec les moyens dont il dispose. C’est vraiment un institut qui apporte le développement dans bon nombre de secteurs d’activité du Cameroun. Nous avons été émerveillés par cet enthousiasme et des résultats probants. L’IRAD a un personnel (les chercheurs) de très haute qualité et qualifié, avec des dirigeants compétents. Nous avons vu un potentiel incroyable dans la ressource humaine.

Toutefois, cet institut a besoin des moyens pour améliorer ses infrastructures et laboratoires de recherche et pouvoir ainsi acquérir l’expérience dont le pays a besoin pour son émergence. Dans le cadre des programmes de l’Organisation des États d’Afriques, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), notre objectif est d’aider le ministère en charge de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI) à développer la stratégie de recherche et de l’innovation pour le pays, ayant un impact dans le développement et dans la Recherche, parce que c’est le moteur de l’économie qui contribue à la création de richesses. Donc, nous n’avons aucun doute sur le fait qu’avec un peu plus d’efforts l’IRAD sera la locomotive du Cameroun. Celle-là qui va booster davantage le développement économique national»

Et dans la même logique, après leur passage à l’IRAD, Mme Vanessa CASADELLA reconnaît à Canal2 International que : «Le potentiel d’innovation est réelle. Nous avons vraiment vu l’ampleur des activités de l’IRAD au niveau du pays, mais également leur impact en Afrique tout entière. Nous allons maintenant bien encourager et accélérer à travers des outils bien concrets pour pouvoir fluidifier les éléments entre les outils. Et, à terme, faire de l’IRAD une structure beaucoup plus représentative». C’est dire que la reconnaissance du potentiel de recherche de l’IRAD par les experts étrangers vient corroborer l’adage : ‘’Nul n’est jamais prophète chez soi».

Il est à relever que le panel d’experts de l’OEACP en collaboration avec l’Union européenne (UE) conduit par le Pr David SIMO a séjourné au Cameroun pour voir comment apporter son appui technique au gouvernement, à travers le MINRESI managé par le Dr. Madeleine TCHUINTÉ, dans la mise sur pied d’une stratégie nationale de recherche et de l’innovation.

Avancement en grade : 48 candidatures des chercheurs de l’IRAD évaluées par la Commission ad hoc à Yaoundé

43 candidats pour le passage du grade d’Attaché à celui de Chargé de recherche (soit 90%), 03 candidats pour le passage du grade de Chargé à celui de Maître de recherche (soit 6%) et 02 candidats pour le grade de Maître à celui de Directeur de recherche (soit 4%).

Voilà les 48 candidatures passées au scanner par les 17 membres de la Commission ad hoc d’évaluation des chercheurs de l’Institut de recherche pour le développement agricole (IRAD) présidée par le Directeur Général, Dr Noé WOIN.

À cet effet, les travaux de la Commission ad hoc des 10 et 11 août 2021 ont été solennellement ouverts par le DG de l’Institut de Nkolbisson. Dans le strict respect des mesures barrières contre la pandémie de COVID-19 prescrites par le gouvernement.

«Je ne me féliciterais jamais assez de l’amélioration des fréquences de la tenue de ces assises qui donnent ainsi l’occasion aux chercheurs d’être évalués en temps réel», a, d’entrée de jeu relevé le Dg de l’IRAD, au cours de l’ouverture des travaux. Avant de reconnaître que «cette disposition contribue significativement à l’amélioration qualitative et quantitative de la production scientifique des chercheurs et partant, améliore la visibilité de l’Institut». La plus grande des structures sous-tutelle du Ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI).

Pour un processus d’avancement en grade crédible et transparent, le Dr Noé WOIN a prescrit l’évaluation de «la qualité des travaux par domaine conformément aux dispositions de la Décision du 25 mai 2021 de Mme le MINRESI, Dr Madeleine Tchuinté.

Afin que nul n’en ignore, des principes devant guider les débats ont été rappelés par le dirigeant. Notamment, la contribution effective de tous lors des échanges, dans un esprit d’ouverture, de respect mutuel, d’équité et de parfaite collaboration ; et une rigueur suffisante dans leurs approches. Tant il est vrai que la carrière des chercheurs en dépend des résultats issus de cette évaluation.

Pour mémoire, au cours de la session précédente (2020), 54 (soit 46 Attachés pour le grade de Chargé de recherche, 06 Chargés pour le grade de Maître de recherche et 02 Maîtres pour le grade de Directeur de recherche) dossiers avaient été déposés.

La CELCOM

Le Président de la République alloue une subvention à l’IRAD pour produire et transformer le blé

Pour booster la production et la transformation locales du blé (du nom scientifique Triticum ssp) au Cameroun, le chef de l’État, Son Excellence M. Paul BIYA, soucieux de la sécurité alimentaire de ses compatriotes, a ordonné l’octroi d’une subvention spéciale à l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD).

La bonne nouvelle largement saluée par la grande famille de la recherche en général et de l’IRAD en particulier a été rendue publique, le 05 juillet 2022, par une correspondance du Ministre d’État, Secrétaire général de la présidence de la République (SG/PR), Ferdinand NGOH NGOH.

En effet, depuis plusieurs années, l’Institut bras séculier de l’État du Cameroun en matière de développement agricole que dirige le Dr. Noé WOIN met sur pied des parcelles d’expérimentation de blé à travers le pays. Ce qui fait qu’actuellement, l’IRAD dispose d’une vingtaine de variétés dont quatre (IRAD1, IRAD2, Banyo et Bamenda) sont réputées performantes et susceptibles de donner de bons résultats dans les zones agroécologiques du Cameroun.

Il est à relever que le blé est la principale matière première pour la fabrication du pain, beignets…, aliments de grande consommation des populations camerounaises. Et la guerre en Ukraine a entrainé la rareté de cette spéculation dont l’importation fait, de surcroît, perdre au trésor public des centaines de milliards de Fcfa chaque année.

Semences améliorées de palmier à huile : l’IRAD produit plus de 5 000 000 de graines 100% Tenera à la Station de la Dibamba

semences amelioreesJamais l’IRAD n’a atteint une aussi belle performance dans le développement de la filière palmier à huile, à travers sa Station Spécialisée de Recherche Agricole sur le Palmier à Huile de la Dibamba (région du Littoral).

En effet, grâce au soutien de la Banque africaine de développement (BAD), au recrutement des nouveaux chercheurs et à la bonne gouvernance impulsée par le Directeur Général, Dr Noé WOIN, la Station IRAD-Dibamba a mis à disposition plus de 5 000 000 (plus de 25 000 ha de palmeraies, soit 200 graines germées par ha et en moyenne 5 000 régimes de la fécondation assistée récoltés) de graines 100% Tenera (avec une possibilité d’aller au-delà).

Le Tenera est une variété hybride obtenue à partir du croisement Dura (parent femelle) et Pisifera (parent mâle). Une variété à très fort rendement (3,5 à 4 tonnes d’huile de palme par hectare et par an) et tolérante à la fusariose (maladie cryptogamique qui attaque davantage les palmiers à huile).

C’est une variété conseillée pour les régions du Sud-Ouest, du Nord-Ouest et de l’Ouest, davantage victimes de la fusariose.

Très précoce, le Tenera, contrairement au Dura (à faible rendement) et Pisifera (abortif), commence à produire à partir de 3 ans pour une exploitation continue au moins 25 ans. Pour un hectare de terres, il nécessite 143 plants.

Les chercheurs de la Station IRAD-Dibamba sont unanimes à reconnaître que le projet (PD-CVA) financé par la BAD a permis d’améliorer considérablement le rendement des palmeraies en termes de régimes (soit 2 000 à 3 000 t) au cours de 2019 et 2020, l’entretien des parcelles (élagage, rabattage, gyrobroyage et rotobroyage) et l’augmentation d’une main-d’œuvre occasionnelle.

Pour mémoire, le PD-CVA soutenu par l’institution panafricaine est une initiative des pouvoirs publics camerounais qui porte sur l’amélioration de la compétitivité des filières ananas, banane plantain et palmier à huile, et la création des emplois et la richesse pour faire reculer la pauvreté par la mise à contribution des chaînes de valeur agricole dans les trois filières.